Les Persos de Maud

Share this post

🫀 Anatomie d'un post à +1000 likes

www.maudalaves.com

🫀 Anatomie d'un post à +1000 likes

#7 Ou comment cartonner sur Linkedin

Maud Alavès
May 9, 2022
49
1
Share this post

🫀 Anatomie d'un post à +1000 likes

www.maudalaves.com

Hello 👋

Bienvenue dans cette édition #7 des Persos de Maud ! On est désormais 2116 dans cette newsletter. C’est complètement fou.

Sinon, moi tout va bien. Je finis encore cette newsletter à 4h du matin, mais la bonne nouvelle, c’est que je me suis lancée sur Instagram cette semaine 🥳.

Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :

  • Découvrir mes services de coaching Linkedin

  • Rejoindre les +450 lecteurs du Manuel Linkedin

  • Me suivre sur Linkedin, Instagram ou Youtube

Et zé barti 👇


Au programme

  1. 90 posts avant de percer

  2. Dissection de l’algorithme

  3. Les 4 lois d’un post à +1000 likes


90 posts avant de percer

Je me suis lancée sur Linkedin en octobre 2020. Il m’a fallu 11 mois pour faire mon premier post à +1000 likes. Sur les 8 derniers mois, j’en ai fait 6 de plus.

Ce qui a changé entre deux : j’ai compris les mécanismes d’un post qui cartonne. C’est cette recette que je m’apprête à partager avec toi aujourd’hui.

Pour t’aider à te repérer, voici la liste dans l’ordre chronologique :

  1. Je l’avoue, je suis solopreneure

  2. Entrepreneure depuis son canapé

  3. Mes amis rigolaient de mes posts Linkedin

  4. Pendant 4 ans, on m’a dit “sois belle et tais-toi”

  5. Bosser les week-ends ne fais pas de moi une workaholic

  6. J’ai planté mon projet d’école

  7. Être seul n’est pas une tare


Dissection de l’algorithme

Score et échantillons

Quand tu fais un post, Linkedin va d’abord le montrer à un tout petit échantillon et mesurer deux choses :

  1. l’engagement : le nombre de likes et de commentaires

  2. le dwell time : le temps que les gens passent sur ton post

Très rapidement, l’algorithme va attribuer un score à ton post avec ces deux données. Si le score est bon, Linkedin considère que le post est bon et le montre à un deuxième échantillon, plus large cette fois-ci.

À l’inverse, dès que le score tombe, l’algorithme en déduit que le post n’est pas intéressant et arrête de le montrer.

La percée Linkedin

Linkedin montre d’abord ton post à un échantillon de niveau 1 (tes contacts). Mais dès que l’un d’entre eux interagi avec ton post, son réseau à lui fera aussi partie de l’échantillon 2.

Exemple d’évolution d’un post :

boucle 1 : 100% niveau 1

boucle 2 : 70% niveau 1 / 30% niveau 2

boucle 3 : 50% niveau 1 / 30% niveau 2 / 20% niveau 3

boucle 4 : 40% niveau 1 / 40% niveau 2 / 20% niveau 3 etc ...

Plus on avance dans les boucles, moins l’audience nous appartient

C’est ce que j’appelle “La Percée Linkedin” : c’est comme ça qu’on peut finir avec des posts à 500,000 vues alors qu’on a “seulement” 500 abonnés.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on ne peut pas contrôler qui verra notre post. On peut contrôler son réseau de niveau 1, mais on ne peut pas contrôler leur réseau à eux.

Deuxième chose, si on veut que notre post fonctionne, il faut toujours garder en tête qu’il doit aussi convaincre des personnes de niveau 3. C’est-à-dire des personnes qui ne nous connaissent pas et qui n’ont jamais lu nos contenus.

Le nombre de followers

Depuis que je fais régulièrement des posts avec beaucoup d’engagement, on me dit très souvent : “oui, mais c’est normal, tu as 20k abonnés”.

Sauf que sur Linkedin, ça ne compte pas vraiment. Du moins pas aux yeux de l’algorithme. Tu l’as lu juste au-dessus, il y a deux choses qui comptent pour l’algorithme aujourd’hui : le taux d’engagement et le dwell time. Le nombre de followers n’est pas inclus.

Récemment, mon client Franck Debue a fait son premier post à 1500 likes en suivant mes conseils :

  • Il avait 6000 abonnés au moment de poster.

  • C’était son 12e vrai post (pas de partage).


Les 4 lois d’un post à +1000 likes

1) La photo

Il est tout à fait possible de faire un post à +1000 likes sans photo (exemple d’un post d’Ulysse Lubin). Mais dans mon cas, ça ne m’est encore jamais arrivé. Ici, je te parle du type de post que j’ai personnellement rodé.

L’effet de rareté

Les photos sont encore rares sur Linkedin — et la rareté attire l’attention. Par exemple, dans mon post “sois belle et tais-toi”, j’ai choisi de montrer des photos de mannequinat. Ce n’est pas quelque chose dont les gens ont l’habitude. Ça intrigue forcément plus et ça donne envie de cliquer sur “en savoir plus”. C’est bon pour le dwell time.

La touche personnelle

“Une image vaut mille mots”.

Sur Linkedin, la majorité des contenus sont impersonnels et professionnels. Une photo de toi humanisera tout de suite le post.

Par exemple, sur le post en dessous, l’accroche peut paraitre assez pédante (soyons honnêtes !), mais comme je souris, ça change tout. Je suis juste une nana dans son salon qui est contente d’avoir accompli quelque chose. J’enlève la distance qu’il pourrait y avoir entre mon lecteur et moi. J’humanise le propos.

2) L’accroche

L’accroche, c’est 50% de la réussite d’un post. Si tu réussis à faire cliquer les gens sur le “en savoir plus”, tu as déjà gagné la moitié de la guerre. Car même si tu n’obtiens pas de like, tu obtiens du dwell time et ça augmente le score de ton post.

Créer un cliffhanger

Comme disent nos amis américains — pour ne pas dire “suspense insoutenable”.

Si tu mets une photo, tu as 3 lignes pour convaincre. Entre nous, il y a pleins de manières pour créer du suspense. Alors, je vais plutôt détailler celles que j’ai utilisées.

Technique 1 : L’aveu

Avouer une vérité peu avouable publiquement. Construction en deux lignes :

  1. J’ai fait ça ….

  2. Alors qu’en vérité …

Technique 2 : l’accusation

Pointer du doigt ce qu’on nous reproche en expliquant l’émotion négative que cela génère chez nous.

Technique 3 : Le changement

  1. À la base, ma situation c’était ça … (négative)

  2. Et aujourd’hui, j’en suis là … (positif)

3) Storytelling

Pour que le post cartonne, il faut qu’il raconte une histoire, avec un point de départ, des péripéties, un ennemi et une morale de l’histoire.

Point de départ

Démarrer en posant les éléments de contexte pour mettre le lecteur dans l’histoire. Comme pour la backstory, le principe est de faire en sorte à ce que l’audience comprenne d’où on vient.

Exemple 1 : Sois belle et tais-toi

Juste après l’accroche, je commence par raconter le contexte : “J’avais 19 ans …
Alors que tout me préparait à de grandes études type Science Po, je quitte le système scolaire et signe avec une agence de mannequin au grand désespoir de mes parents …”

Exemple 2 : Être seul n’est pas une tare

Pareil dans ce post, je mets des marqueurs temps pour inscrire une situation initiale : “Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat il y a 2 ans, en pleine pandémie …
À cette époque, tout le monde était en télétravail. Ça ne choquait personne que je bosse seule depuis chez moi”.

L’ennemi

Enchainer ensuite avec la problématique. Dans chaque histoire, notre héros se bat contre un ennemi. L’ennemi peut être extérieur, comme un vilain monstre. Il peut aussi être plus intérieur comme la peur du jugement.

Exemple 1 : Sois belle et tais-toi

Ici, j’explique que “Je n’avais pas le droit de parler”. J’enfonce le couteau dans la plaie en ironisant : “Après tout, c’est connu, toutes les mannequins sont stupides.
Il ne faudrait pas risquer un contrat en les laissant parler.”

L’ennemi extérieur c’était mes agents. Mais dans cette histoire, j’ai aussi un ennemi intérieur : ma peur de prendre la parole.

Exemple 2 : Être seul n’est pas une tare

Pareil dans ce post, j’explique rapidement que “aujourd’hui, on me regarde comme un ermite.”

L’ennemi direct ce sont les gens qui me reprochent d’être casanière. Ceux qui me sortent des phrases du genre “Mais t’arrives à te motiver tous les jours ?”.

Mais le vrai ennemi, c’est la société qui nous inculpe depuis tout petit qu’il ne faut pas être seul : “On se rappelle tous de ce gamin seul à la cantine parce qu’il n’avait pas d’amis.”

Dénouement

C’est le moment de retourner la situation et de donner des résultats.

Exemple 1 : Sois belle et tais-toi

Je continue en disant qu’à un moment, “j’en ai eu marre de bosser pour des agents sans considération”.

Puis je donne mes résultats avec ma situation actuelle : “Aujourd’hui, je prends la parole régulièrement sur Linkedin sur lequel j’ai bâti une communauté de +15k followers”.

Exemple 2 : Être seul n’est pas une tare

Ici, je casse la croyance en expliquant : “Et pourtant, on peut être entouré et se sentir seul”.

Et je donne mes résultats : “Paradoxalement, je ne me suis jamais sentie autant entourée. Je ne vois pas énormément de gens, mais je vis chaque moment avec beaucoup d’intensité. Seule chez moi, je suis 10x plus productive que dans un coworking.”

Morale de l’histoire

Toute histoire a une morale. Elle doit être le plus universelle possible pour que tout le monde puisse s’y retrouver. Ton histoire personnelle n’est qu’un exemple qui sert à un cause plus large.

Exemple 1 : Sois belle et tais-toi

“Ne laissez personne vous faire croire que vous n’avez rien à dire.
Ne laissez personne prendre le contrôle de votre carrière.

Prenez la parole en public.
Prenez le pouvoir.”

Exemple 2 : Être seul n’est pas une tare

“Être seul n’est pas une tare.”

(tout simplement).

4) Un sujet large

Souviens-toi, au tout début, je t’ai dit qu’il fallait que ton post résonne aussi pour ton réseau de niveau 3. C’est clé pour faire un post à +1000 likes.

Plus le sujet rassemble, plus le post aura de l’engagement. Par exemple, sur mes posts :

  1. Entrepreneure depuis son canapé = 1000 likes
    (tout le monde n’est pas entrepreneur)

  2. Pendant 4 ans, on m’a dit “sois belle et tais-toi” = 1000 likes
    (tout le monde n’est pas mannequin)

  3. Je l’avoue, je suis solopreneure = 1500 likes
    (y’a déjà plus de freelances)

  4. J’ai planté mon projet d’école = 1700 likes
    (y’a aussi pas mal de gens qui se plantent. Ou surtout beaucoup qui voudraient en voir se planter)

  5. Être seul n’est pas une tare = 1700 likes
    (beaucoup de casaniers)

  6. Mes amis rigolaient de mes posts Linkedin = 1800 likes
    (touche à la peur du jugement)

  7. Bosser les week-ends ne fais pas de moi une workaholic = 9000 likes
    (remet en question la notion de productivité et rythme de travail. Tout le monde peut se sentir concerné).


Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.

Maud

1
Share this post

🫀 Anatomie d'un post à +1000 likes

www.maudalaves.com
Previous
Next
1 Comment
Sabine
Sep 23, 2022

Génial, merci Maud !!

Expand full comment
Reply
TopNewCommunity

No posts

Ready for more?

© 2023 Maud Alavès
Privacy ∙ Terms ∙ Collection notice
Start WritingGet the app
Substack is the home for great writing