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Bienvenue dans cette édition #8 des Persos de Maud !

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Au programme
La limite nébuleuse
L’art du mimétisme
Résumé
La limite nébuleuse
Une question épineuse
Jeudi dernier, j’étais en live pour Gold Up afin de répondre à toutes les questions des entrepreneuses sur le personal branding. L’une d’entre elle m’a demandé : “Où est la limite du personal branding ? Comment savoir ce qu’on peut partager et ce qu’on ne peut pas partager ?”.
La réponse que je lui ai donnée sur le moment me semblait assez claire : “Il faut partager ce qui est dans ton intérêt”.
Mais en y repensant, elle laissait encore trop de flou artistique autour de la question et trop de marge d’erreur. Alors j’ai décidé de creuser le sujet à fond dans cette édition des Persos de Maud.
Devenir son meilleur ambassadeur
L’objectif du personal branding, c’est d’attirer des clients qui nous ressemblent. On se met en avant pour créer une connexion plus rapide et intense avec son client idéal. Finalement, quand on y réfléchit bien, on se met en avant pour montrer à son client qu’on est comme lui.
Tu es la représentation de ton client idéal.
C’est exactement dans cette idée que se trouve la limite. Tout ce qui permet de représenter son client idéal peut être partagé. Tout ce qui s’en éloigne n’a pas d’intérêt à être partagé.
Tu es le meilleur ambassadeur de ton produit ou service.
L’art du mimétisme
Dans ta stratégie de contenu, tu vas devoir parler de ton offre et de ton expertise. C’est évident. Mais ce n’est pas ce type de contenu qui te permettra de créer une réelle connexion avec ton client idéal. Ce n’est pas non plus ce type de contenu qui permettra à ton client de se projeter dans ton univers pour savoir si ton offre lui correspond ou non.
Concrètement, je vois deux types de contenus qui sont te permettent de jouer ton rôle d’ambassadeur :
Ton lifestyle
Tes valeurs
Zoomons sur chacune des catégories.
1) Lifestyle
Le lifestyle, c’est notre manière de vivre au quotidien.
L’exemple de Justine Hutteau
Justine est la co-fondatrice de Respire et une des entrepreneuses qui a le mieux su tirer parti de son personal branding pour faire rayonner sa marque. Regardons par exemple une semaine classique sur son compte Instagram perso :
Seulement les deux premières photos sont de la promotion directe de Respire. La première est issue d’une campagne publicitaire et la deuxième montre une parution dans un journal. Tout le reste, c’est “la vie de Justine”.
Mais de quelle vie parle-t-on au juste ? On nous montre des photos de montagne, de nature et de compétitions sportives. La vie que Justine nous montre est celle d’une personne sportive (donc saine) et amoureuse de la nature (donc écolo).
Sur la homepage du site Respire, on repère tout de suite les termes sur lesquels ils ont décidé de positionner leur marque : “des soins d’hygiènes sains et naturels”.
Justine incarne cette idée jusqu’au bout. Tous les moments qu’elle choisi de partager sont soit représentatifs de son hygiène de vie saine, soit représentatifs de son amour pour le naturel.
Tu ne verras probablement jamais de photo de Justine en pleine soirée. Non pas parce que c’est personnel, mais parce que ça ne rentre pas dans le lifestyle qu’elle essaie de véhiculer. Par contre, si demain Justine quitte Respire pour monter une marque de Champagne, peut-être qu’on verrait plus de soirées arrosées.
L’exemple de Julia Coudert
Julia a longtemps été freelance. Aujourd’hui, elle est à la tête de I don’t think I feel, son organisme de formation en ligne pour freelances. Tous les jours, elle partage son quotidien en stories Instagram :
Par rapport à l’Instagram de Justine, c’est deux salles, deux ambiances. Julia nous montre un quotidien beaucoup plus chill : bosser en pyjama sur son canapé, manger des pâtes au beurre, boire beaucoup de café, s’organiser sur Notion… Tous ces moments pourraient être considérés pour beaucoup comme “non professionnels” et donc non partageables.
Et pourtant, ces contenus font échos avec le client idéal de Julia : des freelances qui bossent souvent de chez eux. Là aussi, Julia est l’incarnation parfaite de son client.
2) Valeurs
Les valeurs, c’est ce en quoi on croit profondément. C’est notre conception d’un monde juste, vrai et beau.
L’exemple de Nina Ramen
Nina est solopreneure et vend des formations et coachings sur le copywriting. Pourtant, elle s’exprime aussi très régulièrement sur le féminisme :
Pour Nina, le féminisme est une valeur fondamentale à défendre. On pourrait penser que le sujet ne devrait pas être abordé comme ça n’a absolument rien à voir avec le copywriting. Mais parler de féminisme lui permet d’attirer des clients qui partagent les mêmes valeurs. Avec cette stratégie, Nina attire toutes les femmes engagées qui ont besoin d’aide avec le copywriting.
L’exemple de Thibault Louis
Thibault est freelance ghostwriter (ça veut dire qu’il écrit les posts Linkedin des CEOs). Sur Linkedin, il adore déchainer les foules en exposant des vérités peu avouables ou un avis tranchés. Deux beaux exemples juste en dessous :
Les valeurs peuvent aussi être des règles de vie. Est-ce que le retard est une forme d’irrespect ou non ? Tout le monde n’est pas d’accord sur la réponse.
C’est typiquement le genre de sujet sur lequel Thibault va aimer donne son avis. Parce que c’est le genre de sujet sur lequel il peut exprimer les règles de bienséance qui sont importantes pour lui ou non.
Son avis ne plaira pas à tout le monde, mais ça plaira aux clients qu’il essaie d’attirer. Ça lui assure aussi de ne travailler qu’avec des personnes avec qui il est aligné.
Résumé
Tu es la représentation de ton client idéal.
Parler de tes offres uniquement ne te permettra pas d’attirer des clients qui te ressemblent.
Pour devenir un ambassadeur, il faut partager 1) ton lifestyle et 2) tes valeurs.
Partage ce qui te rapproche de ton client idéal.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
🎭 Attirer grâce au mimétisme
Très éclairant, merci, et en même temps très démoralisant. Mon client idéal n'est pas quelqu'un qui expose sa vie sur les réseaux sociaux. Mon client idéal n'est pas non plus quelqu'un qui s'intéresse d'abord aux valeurs ou au lifestyle, mais en premier lieu à l'efficacité et aux résultats. C'est pour ça qu'il me paye, pas parceque je fais le beau. Tout simplement parce que oui, totalement, mon client idéal me ressemble. Et beaucoup de mes clients sont assez proches de ça. Les réseaux sociaux ne sont donc pas pour tout le monde. Je comprends mieux pourquoi j'ai le sentiment de pisser dans un violon depuis un certain temps.