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Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #16 des Persos de Maud !
Ça y est, on a passé la barre des 3000 et vous êtes désormais 3160 à me lire ! C’est totalement dingue ❤️.

Petite news de la semaine : je suis passée sur le podcast de Gatemeri pour donner mes meilleurs conseils quand on débute en personal branding. Tu peux écouter l’épisode par ici.
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Au programme
Le problème des slashers
La réalité bordélique
Étape 1 : trouver le chapeau
Étape 2 : penser acquisition
Étape 3 : prioriser
Résumé
Le problème des slashers
Depuis que j’ai lancé cette newsletter, je reçois beaucoup de messages de votre part sur les blocages que vous rencontrez avec le personal branding. Un des plus récurrents est : “j’ai plusieurs activités différentes, je ne sais pas comment je dois communiquer sur tout en même temps”.
Ma réponse ne va pas te plaire : Tu ne peux pas.
Se faire identifier
Reprenons un peu les bases du marketing.
Avant la révolution industrielle, les entreprises n’avaient pas besoin de se démarquer, car il n’y avait pas vraiment de concurrence. Puis, le monde a évolué à une vitesse folle, et aujourd’hui, on se retrouve à choisir parmi +50 marques de shampoing dans un rayon.
Tout le principe du marketing est de faciliter le choix du consommateur.
Par exemple, si tu as des pellicules dans les cheveux, tu prendras du shampoing de la marque Head & Shoulders. Oui, il y a d’autres marques qui font aussi du shampoing anti-pelliculaire. Mais Head & Shoulders sont reconnus comme les spécialistes en la matière. Ce sont les meilleurs.
Se positionner sur plusieurs activités en même temps, c’est créer de la friction avec ton client idéal. Le message n’est pas clair. On ne sait pas trop qu’elle est ton expertise. On ne t’identifiera pas comme le meilleur du domaine. Résultat : on va chez la concurrence.
L’exemple de Caroline Jurado
Pendant longtemps, elle s’est positionnée sur deux sujets :
Coach en vente
Créatrice d’une newsletter sur la crypto
Elle m’a confié : “Je me suis rendue compte de la limite du double positionnement. Chaque fois que quelqu’un m’écrivait, je voyais bien qu’ils ne comprenait pas ce que je faisais. Quand j’ai assumé mon positionnement sur la crypto, j’ai triplé mes passages en podcast.”
Inspirer confiance
Si tu veux faire une soirée sushis, quel restaurant choisis-tu entre :
un restaurant qui propose des sushis uniquement
un restaurant qui fait des pizzas et des sushis
Je suis prête à parier que 100% des gens choisiront l’option 1. Ça semble assez logique d’ailleurs. On a du mal à croire qu’un restaurant puisse être aussi bon pour faire des sushis que pour faire des pizzas. L’équipement nécessaire n’est pas le même. La culture non plus. Sans parler de l’ambiance.
C’est la même chose pour tes services.
La réalité bordélique
Dans un monde idéal, tu vends un service très spécifique sur une niche peu concurrentielle avec beaucoup de demande du marché.
Maintenant, j’ai conscience que la réalité est souvent beaucoup plus bordélique. Peut-être que :
Tu es en transition professionnelle et que tu ne peux pas encore lâcher ton activité précédente.
Tu ne sais pas encore vraiment sur quel marché et offre te positionner.
Tu as envie d’explorer un nouveau business.
Il faut bien différencier deux choses : le personal branding et ta vie.
Le personal branding n’est qu’un moyen d’attirer le plus efficacement ton client idéal. C’est ta vitrine, ton canal d’acquisition. Il ne s’agit en aucun cas d’une représentation exacte de qui tu es.
Tu peux avoir plusieurs activités dans ta vie. Mais tu ne peux pas communiquer sur toutes en même temps et espérer trouver rapidement beaucoup de clients.
Alors, voici comment faire le tri en quelques étapes :
Étape 1 : Trouver le chapeau
Récemment, une de mes clientes a rencontré ce problème de multi-activités. Elle propose ses services de coaching à des particuliers qui cherchent à se reconvertir. En même temps, elle cherche à accompagner les entreprises dans la gestion de leur équipe.
La première question à se poser est : y a-t-il un lien entre ces activités ?
Dans son cas, je trouve que oui. En fait, elle aide les salariés à s’épanouir professionnellement. Pour ce faire, elle intervient à deux niveaux : auprès des salariés eux-mêmes, et au sein de l’entreprise.
L’exemple de Nina Ramen
Nina vends plusieurs choses : des services de coaching en marketing, un bootcamp Linkedin, et une formation en ligne de copywriting.
Dans tous les cas, sa promesse est “deviens génial en copywriting”. Pour elle, le copywriting est la compétence à acquérir pour vendre — que ce soit sur Linkedin, dans une newsletter, sur une landing page, ou sur n’importe quel media.
Du coup, elle se fait connaitre comme “la reine du copywriting”. Sa stratégie de contenu est concentrée sur cette expertise. Ça lui a permit de se faire identifier sur ce sujet. Aujourd’hui, elle est invitée sur tous les podcasts et émissions pour parler de copywriting.
Pour faire le lien, tu peux te positionner sur différentes verticales :
Le domaine d’activité (une compétence, une expertise …)
ex : Nina Ramen et le copywritingLa cible (son besoin, son lifestyle …)
ex : Alexis Minchella et les freelances
Étape 2 : Penser acquisition
Admettons que tu sois dans le même cas que Caroline Jurado (un peu plus haut) et que tu n’aies pas de lien entre tes activités.
Dans ce cas-là, la question à te poser est : comment je fais mon acquisition sur chaque activité ?
Si tu fais ton acquisition sur une des deux activités grâce à la prospection, alors tu n’as pas vraiment de problème. La prospection ne te demande pas de créer de contenu.
L’exemple de Justin Welsh
Justin s’est positionné sur la cible des solopreneurs. Sa promesse : les aider à construire un business rentable. Sur son Linkedin, tous les produits (formations et newsletter) et services (coaching 1:1) sont dédiés à cette cible. Tous ses posts s’adressent également directement à cette cible.
Et pourtant, je sais qu’il offre aussi des services de consulting à une autre cible : les startups SAAS en B2B. Mais cette activité ne figure nul part sur sa vitrine. C’est parce qu’il acquiert ces clients là directement en prospectant.
Si jamais tu fais ton acquisition sur la création de contenu avec tes deux activités, alors tu peux te demander si l’une des deux ne peut pas se faire en prospection ?
De manière générale, tout ce qui est dans le B2B ou le service peut se vendre grâce à la prospection. Pour le B2C et le produit, c’est un peu plus dur.
Étape 3 : Prioriser
Ok, compliquons encore un peu les choses. Admettons que tu sois dans le cas où tes activités ne sont pas liées, et que tu sois obligé(e) de faire ton acquisition pour les deux activités via la création de contenu.
Je te conseille de te poser cette question : quelle activité me rapporte le plus de chiffre d'affaires aujourd’hui ?
C’est sur cette activité qu’il va falloir communiquer en priorité. Ensuite, je te conseille de jongler avec différents tunnels de ventes.
Par exemple :
Imaginons que tu vendes 1) des templates canva et 2) des résumés de livres. Ce sont deux business bien distincts.
Il te faudrait :
- un site web pour les templates canva
- un site web pour les résumés de livre
Ensuite, il va falloir faire l’acquisition sur des canaux différents. Par exemple, tu peux avoir un compte tiktok pour les résumés de livre, et un instagram pour les templates canva.Sur Linkedin, il faudra communiquer sur toi en tant qu’entrepeneur(e). Tu ne peux pas faire des posts qui parlent de template canva en même temps que de résumé de livres. Par contre, tu peux raconter ta vie d’entrepreneur. C’est à travers cette dernière que tu fera connaitre tes projets.
L’exemple de Pauline Laigneau
C’est le cas par exemple de Pauline. D’un côté, elle est fondatrice de la marque de joaillerie “Gemmyo”. De l’autre, elle est aussi la créatrice du podcast “Pauline Laigneau” et des formations business “Demian”.
Elle a donc trois sites web bien distincts pour chaque activité car chacune d’entre elle est une marque en elle-même.
Sur son Linkedin, elle met en priorité qu’elle est fondatrice de Gemmyo. Et ensuite, dans son espace sélection on retrouve ses autres activités.
En réalité, dans ce cas de figure, ce qu’il va probablement se passer sur le long terme, c’est que tu finiras soit par :
créer plusieurs marques avec leur identité propre (et donc décorrélées de ton personal branding).
en abandonner certaines et te retrouver avec une seule. Problème réglé !
Résumé
Communiquer sur plusieurs activités en même temps rend le processus d’identification et de confiance difficile.
Le personal branding n’est qu’une vitrine. Ce n’est pas la représentation exacte de qui tu es.
Commence par chercher le lien entre tes activités. Si tu en as un, positionne-toi sur ce créneau.
Si tu n’en as pas, regardes si tu peux différencier tes canaux d’acquisition (prospection / création de contenu) pour qu’ils n’affectent pas ta communication.
Soit tu finis par développer des marques à part entière, soit tu kill les projets.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
PS : si jamais tu es paumé(e) avec ton personal branding, tu peux prendre une heure de coaching avec moi quand tu veux : par ici pour réserver.
👯 Le dilemme des slashers
Meet Maud. Hyper clair ! J’ai carrément progressé sur le sujet pendant le Bootcamp d’Alexis Minchella… et relire ta démo fait toujours du bien. En un an, j’en ai laissé des idées sur le bord du chemin! Aujourd’hui, je fais de la facilitation graphique à 100% et je communique en visant uniquement mes clients cibles : les acteurs des territoires de montagne 🏔🤩… C’est toujours un plaisir de te lire.
Anne