

Discover more from Les Persos de Maud
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #49 des Persos de Maud ! On est désormais 8608 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.

Merci au sponsor de la semaine : Taplio
Si tu me suis depuis un moment, tu dois savoir que je ne suis pas une grande fan d’outils. Team papier/stylo en force.
Pourtant, j’ai fait un tour sur Taplio, et je dois avouer que c’est l’outil que j’aurais aimé avoir quand j’ai commencé sur Linkedin. Tout y est : analyse des statistiques, programmation de posts, inspiration avec une sélection de bons posts (ma feature préférée), CRM, et même une génération de texte par IA.
PS : y’a même un free trial pour ceux qui veulent tester ;)
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Te rendre visible en sponsorisant cette newsletter.
Découvrir mes services de coaching Linkedin.
Rejoindre +1300 lecteurs du Manuel Linkedin.
Lire toutes les éditions précédentes.
Et zé barti 👇
Au programme
Introduction
Ne pas commencer
Manquer de cohérence
Manquer de régularité
Rester dans sa bulle
Être lisse
Conclusion
Introduction
Quasiment à chaque fois que je me fais interviewer dans un podcast au sujet du personal branding, on me demande : “Quelles sont les plus grosses erreurs à éviter selon toi ?”.
Cette question m’a toujours semblé bizarre.
Probablement parce que je ne pense pas qu’il y ai d’erreur fondamentalement irréparable avec le personal branding. Alex Hormozi résume parfaitement cette idée dans ce tweet sur lequel je suis tombée il y a quelques jours :

Néanmoins, il existe tout de même quelques “faux pas” que j’observe assez fréquemment. Dans cette newsletter, je vais te donner les 5 erreurs que je vois le plus et que je considère comme les plus bloquantes.
1) Ne pas commencer
Ça va paraître bête, mais l’erreur que je vois le plus souvent est celle de rester bloqué à l’étape 1 — soit de ne jamais commencer.
Si c’est ton cas, saches que tu es loin d’être le seul. Dans cette newsletter, une grande majorité d’entre vous a répondu à mon e-mail de welcome en avouant s’intéresser au personal branding sans pour autant s’en occuper activement.
Les raisons sont multiples :
“Je ne me sens pas légitime”
“Je ne sais pas par où commencer”
“Je ne sais pas ce que je peux raconter”
“J’ai peur de ce que les autres vont penser”
“Je n’arrive pas à trouver une tonalité qui me corresponde”
etc.
En réalité, ce sont des excuses.
80% de mes clients arrivent en call découverte ou première session avec ces mêmes excuses. Systématiquement, ils finissent pas se rendre compte que ces “raisons” ne sont pas un vrai problème pour commencer.
Mon conseil
Si tu es coincé à cette étape, c’est au niveau mindset que ça bloque. Je vois trois solutions pour t’en sortir :
Prendre un coaching
Si tu en as les capacités financières, un coach (que ce soit moi ou quelqu’un d’autre d’ailleurs) sera probablement le moyen le plus rapide et efficace de te faire passer à l’étape 2.“Pick brains”
On me demande souvent si mon master entrepreneuriat à l’ESCP était utile. Sincèrement, je pense que oui. Étonnamment, ce n’est pas la théorie qui m’a le plus appris. Ce qui m’a le plus aidé, ce sont les +50 entrepreneurs qui sont venus nous raconter leur parcours. Parler à des gens qui ont passé l’étape que tu cherches à dépasser permet souvent de se rendre compte de ses propres blocages psychologiques.Se poser les bonnes questions
Quand on a peur de quelque chose, on a tendance à oublier toute forme de rationalité. Une première étape pour déconstruire une peur est de s’interroger sur les conséquences réelles de cette dernière : “ Qu’est-ce qu’il se passerait si ?”.
2) Manquer de cohérence
Il y a quelques jours, je dînais au restaurant avec mon ami Azul. Le menu se consultait sur téléphone grâce à un QR code. Dès qu’on a flashé le code, on a tous les deux eu la même interrogation : “Est-ce qu’on est sur le bon site ? C’est bien le menu du restaurant ?”.
Nous étions perdus. La raison ? Les couleurs du site ne ressemblaient pas du tout à l’ambiance du restaurant.
Pour mon histoire de restaurant, l’impact n’est pas si grave que ça. Nous étions déjà sur place, donc on sait que l’endroit est réel. En revanche, pour un produit ou service vendu en ligne, on peut très rapidement perdre la confiance du visiteur ou passer pour un amateur.
Quelques exemples à éviter
Des bannières sur Linkedin qui n’ont rien à voir avec le site web.
→ Si on a un site web avec une charte graphique, il faut reprendre la même dans sa bannière Linkedin.Un compte Instagram dont chaque carrousel/post a des couleurs et typographies différentes.
→ On imagine pas le compte de Coca-Cola passer de posts bleus à orange. La charte graphique, c’est ce qui permet d’être reconnaissable.
3) Manquer de régularité
La création de contenu, c’est comme le sport : c’est très dur de s’y mettre et c’est très facile d’arrêter. Je vois beaucoup de gens se lancer sur un bon rythme sur un réseau, pour finalement lâcher pendant quelques semaines, ou pour toujours.
J’en suis le premier exemple.
Depuis que je me suis lancée il y a deux ans sur Linkedin, j’ai presque systématiquement tenu mon rythme de 2 posts par semaine. Sur un objectif de 200 posts, je pense que j’ai du en sauter 20. Aujourd’hui, j’ai une audience de +55k sur ce réseau.
En revanche, sur Youtube, j’avais un objectif de 2 vidéos par mois. Je ne l’ai jamais tenu. Malgré un très bon démarrage, mes vidéos se sont de plus en plus espacées. La dernière est sortie il y a +1 an maintenant. Sur Youtube, je n’ai pas dépassé les 1500 abonnés.
Car c’est la constance qui permet de :
Devenir Top of Mind
Plus on te voit, plus on pense à toi, plus tu apparais comme une évidence.Gagner en crédibilité
La première fois qu’on te voit passer dans le fil d’actualité, on ne te prendra pas au sérieux. Puis, au bout de 20 fois, on fini par t’écouter.Être récompensé par les algorithmes
Tous les réseaux sociaux ne fonctionnent pas de la même manière, mais la plupart ont tendance à valoriser la régularité dans le contenu.Réduire l’effort
Le plus dur, c’est le démarrage. Chaque arrêt coûte 10x plus d’énergie que de continuer à un rythme plus lent.S’améliorer
Quand on manque de régularité, on gaspille toute son énergie à se “remettre dans le bain”. Du coup, il n’y a plus d’énergie pour chercher à faire mieux.
4) Rester dans sa bulle
Être bon en personal branding, ça veut dire être bon en marketing, ce qui veut dire être un parfait connaisseur de sa cible :
De quoi a-t-elle peur ?
Qu’est-ce qu’elle aime ?
De quoi a-t-elle besoin ?
En quoi elle croit profondément ?
Etc.
Toutes les personnes avec un personal branding très impactant que j’ai croisé, sont surtout ceux qui ont le plus d’information. Non pas parce qu’ils sont des génies, mais parce qu’ils vont les chercher.
À l’inverse, il m’arrive très souvent en coaching de poser de questionner certains choix. Les réponses sont la preuve même du problème : “je ne sais pas” ou “parce que j’aime bien”.
Ne pas se confronter à l’avis de sa cible est le meilleur moyen de stagner et de ne jamais la rencontrer.
Mon exemple
Depuis que je entrepreneure et créatrice de contenu, je profite de chaque occasion pour choper de l’information. Quelques exemples d’actions mises en place :
Brainstorm entre amis
Régulièrement, je fais le point avec les amis qui suivent mon contenu ou business. Je leur demande ce qu’ils en pensent, ce qu’ils ont compris et ce qu’ils n’ont pas compris, ce qu’ils voudraient voir.Demander du feedback
Au début, chaque fois que je recevais un commentaire ou un message faisant un compliment sur mon contenu, je demandais systématiquement plus de détail : “qu’est-ce que tu as aimé particulièrement ? Qu’est-ce que tu retiens ?”. Les réponses me permettent de capitaliser sur mes forces.Mail de welcome
Dans cette newsletter, je demande à chaque inscrit de me répondre en m’expliquant ce qu’il attend de cette newsletter et les blocages qu’il rencontre. Ce sont ces informations qui me permettent de savoir de quels sujets traiter.
5) Être lisse
Récemment, je parlais avec un entrepreneur qui publie sur Linkedin depuis presque 3 ans. Il avait réussi à atteindre +20k abonnés mais trouvait sa croissance trop lente. Il sentait qu’il stagnait.
Après une rapide analyse de son contenu, pour moi le problème était clair : il était trop lisse. C’est comme s’il cherchait à ne froisser personne.
Sauf qu’en ne froissant personne, il était aussi dénué de valeurs et mission. Or, ces notions sont fondamentales pour construire une communauté. On ne peut pas avoir des personnes qui nous adorent sans avoir de personnes qui nous détestent.
Cette erreur n’est pas une erreur de débutant. Elle ne t’empêchera pas de bâtir une belle audience et trouver des clients. En revanche, si tes ambitions sont plus grandes, c’est une erreur que je vois assez souvent et qui empêche de passer à grande échelle.
Conclusion
En réalité, l’aventure du personal branding est souvent pavée d’erreur. C’est normal. Ça fait partie du processus.
C’est ce qu’on appelle le “Build in Public”.
On annonce publiquement son objectif, puis on documente en chemin. Alors forcément, ça arrive de se planter.
En ce qui me concerne, par exemple, j’ai porté publiquement un projet pendant presque 2 ans (le Social Hack Club), pour finalement annoncer son échec et arrêt publiquement aussi.
Spoiler Alert : je suis toujours là. Personne ne m’a accusé “d’échec”. Tout le monde a continué à me suivre et mon audience continue de grandir depuis.
Parce que, fondamentalement, les gens s’attachent à des gens. Or, même si je déteste les dictons un peu mielleux, je finirai sur celui-ci : “l’erreur est humaine”.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
Camille Buss, préparatrice mentale, t’invite à son webinaire « Entrepreneurs : créez votre routine de performance ! » → par ici pour s’inscrire.
Marion l’exploratrice, la newsletter qui t’informe des tips, hacks et dernières nouveautés sur les réseaux sociaux.
Martin Pavanello, qui t’apprend chaque semaine dans sa newsletter une nouvelle façon de gagner un peu d’argent grâce à l’immobilier.
—
👉 Si tu veux faire partie des prochains sponsors de cette newsletter, tu trouveras toutes les infos en cliquant ici.
5 erreurs à éviter en personal branding.
Clair, efficace, il n'y a plus qu'à ! Merci pour ces bons conseils.
Le paragraphe :
« Le plus dur, c’est le démarrage. Chaque arrêt coûte 10x plus d’énergie que de continuer à un rythme plus lent. » me parle tellement ! Très bien résumé et ça s’applique à plein de domaines de vie, merci 😊