5 leçons apprises après +50 passages media.
#60 Ou comment éviter les erreurs que j'ai faites avec la presse.
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Au programme
Mon historique avec les medias
La majorité des médias ne sert à rien
La distribution est plus importante que le passage
Il faut être prêt au combat
Tu ne dois pas répondre aux questions
L’habit fait le moine
Conclusion
Mon historique avec les medias
J’ai commencé à prendre la parole sur Internet sérieusement à partir d’octobre 2020. Seulement quelques mois plus tard, les premières invitations medias sont tombées. Au début, c’était exclusivement des petits podcasts. J’étais si fière d’être invitée ! J’allais à ces podcasts sans préparation, pleine d’enthousiasme et de naïveté.
Puis, petit à petit, des medias un peu plus gros ont commencé à s’intéresser à moi. Sur les 6 derniers mois, je suis notamment passée sur KÖM Media, Job Teaser, Les Rois du Scale et La Cordée. C’est là que les choses se sont corsées. De toute évidence, je n’étais pas prête.
Honnêtement, je n’ai pas le compte exact, mais je pense que j’ai été interviewée par une cinquantaine de medias depuis octobre 2020.
Je suis loin d’être la meilleure, mais ces expériences m’ont appris beaucoup de choses sur la manière d’appréhender la presse. Alors, je te partage les leçons que j’aurais voulu connaitre il y a deux ans; car si tu travailles ton personal branding, ce n’est qu’une question de temps avant que les medias s’intéressent à toi.
La majorité des médias ne sert à rien
De début 2021 jusque mi 2022, j’ai accepté littéralement toutes les demandes d’interviews. Au minimum, je faisais deux passages media dans le mois, et je suis allée jusqu’à un passage par semaine. À raison de 2h par interview, ça fait beaucoup de temps passé — environ 80 heures !
90% des passages que j’ai faits ne m’ont servi à rien. Du moins, d’un point de vue visibilité : pas de followers ni de clients. Si je suis honnête, j’ai souvent accepté par ego, mais la réalité c’est que :
Les medias comptent beaucoup sur leurs invités pour faire de la visibilité.
L’écrasante majorité des podcasts ne dépasse pas les 10 épisodes.
La plupart des vidéos Youtube ne dépasse pas les 100 vues.
Si j’avais passé ces 80 heures à rédiger des posts sur Linkedin, j’aurais eu beaucoup plus de résultats. Pour autant, je ne regrette pas de les avoir faits :
Ils m’ont entrainée à prendre la parole en public.
Ils m’ont aidée à gagner en crédibilité.
Le problème n’est pas les medias en général, mais l’importance et énergie qu’on y accorde par rapport aux résultats qu’on en tire. Ces heures “perdues” m’ont appris à être plus sélective. Aujourd’hui, je refuse la majorité des demandes medias qui me sont faites.
La distribution est plus importante que le passage
L’interview qui a eu le plus de retombées pour moi est celle avec Thibault Louis. Elle m’a fait gagner +2000 followers sur Instagram, +500 à cette newsletter et Linkedin, et des dizaines de messages privés me remerciant pour l’inspiration.
Pourtant, Thibault est moins “gros” que KÖM Media ou Job Teaser. En revanche, il sait beaucoup mieux maîtriser l’art de la distribution. Pour notre épisode (comme tous les autres d’ailleurs), il a mis le paquet :
1 post Linkedin → 100k vues
6 reels insta → dont 2 sont partis viraux à +450k vues chacun
8 Tiktoks → dont 1 est parti giga viral à +850k vues et un autre à +200k vues
Au final, si je comptabilise les vues qui ont été faites autour de l’interview, on est à 2,2 millions de vues. Pourtant, notre interview sur youtube est à 10k vues.
J’ai mis du temps à vraiment m’en rendre compte, mais en media, la distribution est définitivement plus importante que le passage media en soi.
Aujourd’hui, je privilégie les interviews vidéos et demande à avoir des shorts pour pouvoir les utiliser en reels ou Tiktok. Quitte à passer 2h en interview, autant en faire une vraie stratégie de visibilité.
Il faut être prêt au combat
Les medias est un milieu de requins dans lequel il faut se battre pour le temps de parole. Cette leçon, je l’ai apprise en étant bonne poire.
Je ne compte pas les fois où j’ai fait des réponses courtes pour laisser du temps de parole aux autres. Alors que les autres en ont profité pour parler deux fois plus que moi. Je ne compte pas non plus les fois où on m’a coupé la parole et que j’ai laissé couler, me disant qu’ils avaient une bonne raison de le faire. J’oublie aussi les fois où je n’ai pas parlé de mes offres pensant que ce n’était pas le sujet, et constater que les autres ne se privaient jamais.
Ce n’est pas de la faute des autres. C’est de la mienne.
Chaque fois que j’ai vu quelqu’un saisir un passage media et le transformer en réelle opportunité business, m’a rappelé que de mon côté, je n’étais pas du tout préparée.
Je n’aime pas l’idée de me battre pour parler, mais “c’est le jeu ma pauvre Lucette” comme dirait mon père. Soit je joue avec les règles, soit je ne joue pas du tout.
Tu ne dois pas répondre aux questions
Je suis une bonne élève. Quand on me pose une question, je réponds.
Le problème, c’est que toutes les questions ne sont pas bonnes. Parfois, l’interviewer est juste mauvais. Parfois, l’interviewer est très bon et cherche à te mettre en difficulté. Parfois, l’interviewer est bon, la question est bien, mais tu n’as pas de réponse intelligente à donner.
C’est en regardant d’autres interviews, et notamment celles d’Oussama Amar, que je me suis rendu compte que je n’étais pas obligée de répondre aux questions qui me sont posées.
Pendant trop longtemps, j’ai abordé les interviews de manière passive. Je me laissais guider. Sauf que je suis autant responsable du contenu qui va sortir que le journaliste. Si les questions ne me plaisent pas, je peux très bien, et je dois prendre le lead de la conversation.
L’habit fait le moine
En deux ans, j’ai très bien réussi à créer une image en ligne. En revanche, aussi bête que cela puisse paraitre, je n’ai pas autant pensé à la continuité de cette image dans “la vraie vie”.
Pourtant, la manière dont j’étais habillée ou le décor dans lequel j’étais, m’ont valu des remarques du genre :
“Dis donc son T-shirt est froissé c’est pas très pro”
“Un peu BCBG cette fille non ?”
C’est là que j’ai compris qu’il fallait que j’étende ma réflexion de branding au delà du virtuel. Le mythe dit que 80% de la communication est non verbale. Quand on est en interview, au final, la tenue qu’on choisit a presque autant d’importance que ce qu’on va dire.
Conclusion
De ce que j’ai remarqué, le media attire le media. Peut-être qu’aujourd’hui tu n’as pas encore été invité(e) à intervenir quelque part et que ces leçons te semblent lointaines.
Mais si tu prends la parole en ligne, je suis persuadée que ce n’est qu’une question de temps. Dès qu’une première arrive, c’est l’effet boule de neige et la suite s’enchaine rapidement.
À ce moment là, si tu te souviens des leçons de cette newsletter, alors ça sera déjà beaucoup de temps gagné.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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Merci Maud, toujours très agréable à lire !
Merci beaucoup Maud, c’est hyper interessant 🙏