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Au programme
Définition
Pourquoi c’est utile ?
Qui a vraiment intérêt à le développer ?
Les 4 grandes étapes pour le construire
Foire aux questions
Définition
Quand on cherche la définition du personal branding sur Google, voilà sur quoi on tombe :
Le personal branding est une pratique qui consiste pour un individu à promouvoir lui même son image et ses compétences par le biais des techniques marketing et publicitaires utilisées habituellement pour promouvoir une marque.
Si tu as fait des études de communication, cette définition doit être claire comme de l’eau de roche. Mais si ce n’est pas le cas, j’imagine que cette définition reste obscure pour toi.
Alors, plus simplement :
Le personal branding, c’est se considérer comme une marque. Et une marque, ça ne s’arrête pas à un simple logo et quelques couleurs. C’est un univers tout entier dans lequel on plonge notre client idéal.
En fait, il faut s’imaginer qu’on crée un film.
Dans ce film, on va avoir une ambiance visuelle avec des couleurs, des formes, des choix d’images, de typographies.
On va aussi retrouver des personnages : un héros, un méchant, un guide, et potentiellement des compagnons de route.
Chaque personnage poursuit une quête, avec un objectif à atteindre et des problématiques qui l’empêchent d’y arriver.
Et chaque personnage a aussi sa personnalité propre : des traits de caractères, des envies, des peurs, des idéaux, des passions.
C’est tout ça une marque.
Pourquoi c’est utile ?
C’est vrai dans le fond. Pourquoi se faire chier avec toutes ces questions quand on pourrait juste faire un bon discours de vente ?
La réponse tient en deux points :
La compétition
Le scale
La compétition
Si vous êtes seul sur votre marché, c’est probablement qu’il n’y a pas de marché.
La compétition est inhérente au business. Plus il y a de compétition, plus cela veut dire que le marché est grand (c’est un bon problème à avoir en soi). Mais comment faire pour se différencier et prendre sa part du gâteau ?
On peut se battre sur l’offre, les fonctionnalités, le prix, les techniques de distribution, de production, et j’en passe. Mais la réalité c’est que tous ces aspects sont copiables.
En revanche, il y a une chose sur laquelle on ne peut pas te copier : ta personnalité.
Par exemple :
Christopher Piton, Valentine Sauda et moi on vend tous les trois des accompagnements sur Linkedin. On a à peu près la même offre. Et pourtant, sur nos profils, c’est trois salles trois ambiances.
Certains préfèreront la sobriété de mon profil, d’autres le côté sympathique de Christopher, et d’autres le côté plus punchy de Valentine.
Notre branding nous permet de nous différencier et d’attirer des clients qui nous ressemblent.
Le scale
La prospection c’est très bien, surtout quand on veut faire du cash très rapidement. Mais le potentiel de scalabilité est limité. Quand on prospecte, en général on se retrouve au téléphone avec une seule personne à la fois.
Alors qu’en travaillant son personal branding, on crée du contenu qui à lui seul peut être vu par des milliers de personnes.
Le potentiel est énorme.
Le but du jeu avec le personal branding, c’est de devenir Top Of Mind. Ça veut dire qu’on ne cherche plus à vendre directement, mais plutôt à se faire identifier sur un sujet. De sorte que le jour où ton client a besoin, il n’ait qu’un seul nom en tête : le tiens.
En bref
Si je devais résumer, l’objectif du branding c’est :
qu’on comprenne rapidement qui vous êtes
qu’on se souvienne de vous
qu’on vous adore (ou qu’on vous déteste)
Qui a tout intérêt à le développer ?
Je ne vais pas vous mentir, on n’est pas tous logés à la même enseigne question personal branding.
Startuppers
Dans ce cas, le personal branding est un vrai atout concurrentiel. Les exemples de boites qui ont été propulsées grâce au branding des fondateurs ne manquent pas : Justine Hutteau (Respire), Anthony Bourbon (Feed), Matthieu Stefani (Cosa Vostra), Guillaume Moubeche (Lemlist), Théo Lion (Coudac) …
Non, les dirigeants des boites du CAC40 ne misent pas sur leur personal branding, mais ils n’ont pas les mêmes enjeux. Leurs boites sont connues depuis des décennies, il ne faut pas l’oublier.
Une startup doit se faire connaitre vite et fort. Et aujourd’hui, les gens font plus facilement confiance à d’autres gens.
Miser sur son personal branding est une stratégie qui fera faire connaitre la marque plus rapidement. Sans personal branding, ça marche aussi. C’est juste beaucoup plus lent. La question est : as-tu le luxe d’attendre ?
Freelances et solopreneurs
Pour les freelances et solopreneurs, le personal branding c’est vraiment le Grâal. Les startups peuvent éventuellement se battre sur la technologie, les équipes ou encore les levées de fonds. Mais pour les freelances c’est une autre paire de manche.
Très souvent, vous avez les mêmes compétences que vos concurrents et des prix similaires.
Le personal branding est le seul moyen aujourd’hui de se différencier radicalement. Mais aussi de développer une notoriété qui permet de renverser le pouvoir entre l’offre et la demande et ainsi pratiquer des prix plus élevés.
Là encore, les exemples ne manquent pas : Thibault Louis, Nina Ramen, Caroline Jurado, Christopher Piton, Shubham Sharma, Alexis Minchella …
Salariés
Étudiants, en recherche d’emploi ou salariés, ici, c’est une autre histoire. Je suis persuadée que le personal branding est aussi un atout dans ce cas-là, mais la réalité est que les exemples manquent.
Les entreprises aujourd’hui ne poussent pas les employés à développer leur personal branding par peur qu’ils ne se fassent débaucher. C’est donc un subtil mélange entre le personal branding de l’employé et le branding de la marque qu’il faut trouver.
Si tu es étudiant ou en recherche d’emploi, tout ce qui suit peut s’appliquer. Il faut juste se rappeler que ce que tu as à vendre c’est toi-même. Une entreprise investie dans du capital humain. Le personal branding te permettra de prouver que tu es un bon retour sur investissement.
Les 4 étapes pour construire son personal branding
Pour cette première édition, je vous ai fait un résumé de toutes les étapes. J’irai en profondeur sur chaque étape dans les prochaines éditions 😉.
Étape 01 : Identité
Qui dit “personal branding” dit “personal”. Autrement dit, le point de départ, c’est nous-même. Si je reprends l’histoire du film, le héros est le client et le guide, c’est toi.
Alors quel genre de guide es-tu ?
Ta personnalité : quels sont les adjectifs qui te décrivent le mieux ? Ta bizarrerie ? Tes forces ? Ce qu’on dit de toi, mais pas des autres ?
Tes valeurs : moi aussi je trouve ce terme très flou, alors voici une petite liste de valeurs en exemple. Le but est de choisir les 3 qui nous tiennent le plus à coeur.
Ta backstory : pour qu’on s’attache à un personnage, il faut qu’on comprenne d’où il vient. Quels sont les éléments de ton passé qui expliquent ce que tu es aujourd’hui ?
Étape 02 : Positionnement
Une fois qu’on a fait ce travail sur notre identité, on se retrouve souvent avec une large fouillis de mots clés. C’est un bon début, mais il va falloir faire des choix pour simplifier encore plus le message et trouver un angle d’attaque.
À ce stade, il y a deux choses à prendre en compte :
La concurrence : sur quels créneaux sont-ils positionnés ?
La cible : quels sont les bénéfices recherchés par la cible ?
L’idée est de trouver où est ce qu’il y a un manque à gagner. Quels sont les bénéfices ou les cibles sur lesquels vos concurrents ne sont pas encore positionnés et qui matchent ton identité ?
Étape 03 : Style
Une fois que ton identité et ton positionnement est clair, tu peux passer à l’étape visuelle. Notamment la création d’une charte graphique :
Une typographie : une pour les titres et une pour le corps de texte.
Des couleurs : une principale de fond, une autre pour les textes, et une dernière pour les éléments à mettre en avant (comme les CTAs ou les liens).
Une ambiance photographique : si tu ajoutes des images, elles seront de quel style ? Plutôt saturés ? Ambiance chaude ou froide ? Beaucoup de lumière ou non ?
Le but est de représenter ton identité et ton positionnement de manière visuelle. Pour ça, il y a des codes que j’expliquerai dans les prochaines newsletters.
Étape 04 : Communication
À ce stade, tu as une vitrine. Maintenant, il faut l’alimenter avec du contenu. Ça veut dire définir une ligne éditoriale et stratégie de contenu :
les piliers de contenu : les sujets sur lesquels vous allez prendre la parole.
la tonalité : comment je vais m’exprimer ?
le format : vidéo, texte, photo, audio ?
les canaux : sur quels canaux ?
la fréquence : à quel rythme ?
Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui.
Maud
PS : quand tu te sentiras prêt(e), voici trois manières dont je peux t’aider :
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♟️En fait c'est quoi le personal branding ?
hello Maud, excellente synthèse comme toujours 😁 et c'est un client qui le dit ! et bravo pour le pivot (tu peux la reprendre).
Excellente newsletter, Maud (et c'est un salarié qui le dit :-))