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⚔️ Gagner en visibilité grâce aux alliés - les potes (1/2)
#31 Ou comment bâtir un réseau solide

Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #31 des Persos de Maud ! On est désormais 5274 dans cette newsletter ! Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️.

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Au programme
Personne ne réussit seul
Les avantages
Comment les trouver
Les erreurs à éviter
Personne ne réussit seul
On me demande très souvent comment j’ai réussi à percer sur les réseaux sociaux : “Pourquoi toi Maud ?”. Bonne question.
Évidemment, je pense que la qualité de mon contenu y est pour beaucoup. Mais sincèrement, je ne pense pas que cela soit la majeure raison de mon succès. Je dirais que le contenu représente 50% de ma réussite.
Le reste, je l’attribue à :
ma capacité à m’entourer d’alliés - 40%
la chance - 10%
Personne n’en parle, mais sur les réseaux sociaux, personne ne réussit seul — comme dans la vraie vie d’ailleurs. S’entourer d’alliés est essentiel. Quand je parle d’alliés, je veux dire deux types de personnes :
Les potes
Des personnes qui sont au même niveau que toi et avec qui évoluer au quotidien.Les influenceurs
Des personnes qui ont plus de visibilité que toi dont il faut chercher à prendre l’aspiration.
Comme le sujet est très vaste, j’ai décidé de consacrer une édition de newsletter à chaque catégorie. Dans cette édition, je vais t’expliquer pourquoi il faut se faire des potes créateurs de contenus et comment les trouver.
Les avantages
Dans ma famille et amis de longue date, personne n’est entrepreneur.
Alors, quand je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, je me suis sentie très seule. Certes, j’avais deux-trois copains de mon master à l’ESCP qui se lançaient aussi dans l’aventure entrepreneuriale, mais aucun ne publiait sur les réseaux.
Très rapidement, j’ai compris que j’allais devoir me constituer un nouveau groupe de potes. Alors, j’ai contacté pleins de créateurs de contenus. Honnêtement, en deux ans, j’ai probablement effectué +30 cafés virtuels. C’est comme ça que j’ai fini par rencontrer certains qui sont devenus mes amis.
Évoluer ensemble
Depuis que je fréquente d’autres créateurs de contenus, mon chiffre d'affaires a été multiplié par dix. La corrélation est quasiment parfaite :
2020 : 0 potes entrepreneurs / 1000€ de CA par mois
2021 : 5 potes entrepreneurs / 5000€ de CA par mois
2022 : 10 potes entrepreneurs / 10k de CA par mois
Quand on y pense, ce n’est pas très surprenant. En général, ce qui bloque les entrepreneurs, c’est le manque d’information. Aujourd’hui, quand j’ai un doute, une question, une hésitation, j’envoie quelques messages sur WhatsApp et j’obtiens cinq retours d’expériences en cinq minutes. Le Graal pour avancer.
Se soutenir mutuellement
Prendre la parole sur Internet peut vite devenir douloureux. On peut faire face à des haters, à des baisses de motivation, à des bad buzz, ou encore des flops. S’entourer de personnes qui vivent la même chose est le meilleur moyen de les traverser. Même si mes amis de longue date essaient de faire preuve de bienveillance, c’est difficile pour eux de se mettre à ma place.
Au-delà du soutien émotionnel, le soutien est aussi visible sur les réseaux. Par exemple, chaque fois que je publie un post sur Linkedin, je sais que je peux compter sur les likes de Caroline Jurado, Nina Ramen, Thibault Louis et inversement. Comme tu le sais, sur les réseaux, chaque like compte et envoie un signal positif à l’algorithme.
Développer son business
Si tu as la chance de te faire de vrais amis en cherchant des alliés, c’est tant mieux. Mais tu n’as pas besoin d’aller jusqu’à ce stade pour te faire des alliés business. En élargissant ton réseau, tu peux aussi trouver des partenaires, des clients, ou même des prestataires.
Comment les trouver
Un peu plus haut, je te disais que j’avais fait +30 cafés virtuels avec des créateurs de contenus sur ces deux dernières années pour networker. Rentrons un peu plus dans le détail :
Étape 1 : identification
Ça peut paraitre un peu simplet, mais le meilleur moyen de trouver un créateur de contenu, c’est en fouillant sur Internet.
Étape 2 : vérification
Comme expliqué dans l’introduction, des alliés de type “potes” sont des personnes qui sont au même niveau que toi et avec qui évoluer au quotidien. La première chose à faire est donc de vérifier si la personne est bien au même stade que toi :
Ancienneté : depuis quand publie-t-elle sur les réseaux ? Depuis quand est-elle dans l’entrepreneuriat ?
Business : où en est-elle dans son activité ? Quel est son chiffre d'affaires ?
Visibilité : quelle est sa base de followers ?
Le but du jeu est d’être sensiblement au même niveau sur tous ces critères. Si tu n’es pas à égalité, alors l’alliance n’est pas équitable. Tout le monde est égoïste. Si l’autre n’a pas autant d’intérêt que toi à être ton allié, il ne sera pas autant investi.
Mon exemple
Pour reprendre l’exemple de Caroline Jurado, au moment où on s’est rencontré, j’avais une audience un petit peu plus développé qu’elle sur les réseaux. Mais à l’inverse, elle était plus avancée que moi niveau business.
À l’inverse, quand j’ai rencontré Nina, c’est elle qui était plus visible que moi sur les réseaux. Par contre, nous étions au même stade business avec une ancienneté similaire.
Avec Thibault, c’était moi qui était plus avancée en visibilité. Mais nous avions quasiment la même ancienneté en entrepreneuriat. On se lançait à peine et on était tous les deux seuls.
Étape 3 : contact
Normalement, si la vérification est bien faite, le contact devrait être plus facile. Néanmoins, voici quelques conseils pour t’assurer que la personne réponde positivement à ta demande de rencontre :
Sois concis
Faire court est une règle de copywriting qui s’applique à toutes les circonstances. Y compris envoyer un message à quelqu’un pour échanger. Plus tu fais court, moins tu donnes de charge mentale à ton lecteur, et donc plus tu augmentes les chances d’obtenir une réponse.
Sois clair
Qui es-tu ? Que veux-tu ? Pourquoi tu la contactes elle précisémment ? Combien de temps ça prendra ? Quand ?
Sois rassurant
Si tu peux faire du name dropping, c’est le moment. Chaque petit détail pour rassurer ton lecteur sur le fait que tu es une vraie personne et que son temps d’échange avec toi sera rentabilisé est bon à prendre.
Mon exemple
Aujourd’hui, si je devais écrire à un autre créateur pour le rencontrer, je dirai ceci :
“Hello XXX, ça fait un petit moment que je te suis. Très cool tes contenus ! J’ai déjà échangé avec Z e Y que tu connais, mais on a encore jamais eu l’occasion de se parler. Je serai très intéressée par ton retour d’expérience sur (sujet). Tu as une dispo semaine prochaine pour s’appeler 20min ?”
ou :
“Hello XXX, ça fait un petit moment que je te suis. J’adore ce que tu fais ! J’ai aussi lancé un(e) (sujet) depuis (X temps). Ça serait cool d’échanger sur nos problématiques comme on doit rencontrer les mêmes. Tu as une dispo semaine prochaine pour s’appeler 20min ?”
Étape 4 : dérouler le fil d’Ariane
En France, il y a encore très peu d’entrepreneur créateur de contenus. Tellement peu qu’on se connait à peu près tous. C’est la magie du réseau. Il suffit d’enfoncer une première porte pour que les autres s’ouvrent par la suite. Une personne connait toujours une autre personne qui en connait une autre.
Par exemple, c’est grâce à Thibault Louis que j’ai rencontré Ulysse Lubin qui m’a lui-même présenté Onur Karapinar qui m’a présenté Kévin Dufraisse.
Les erreurs à éviter
Être vague
La pire approche que tu puisses avoir est un “Hello, ça va ?” sans rien de plus. Ça peut paraitre évident et pourtant j’ai déjà reçu ce type de message de la part d’entrepreneurs.
Parler trop de soi
Là aussi, ça peut paraitre évident, et pourtant je l’ai vécu pleins de fois : on dit vouloir échanger, et au final, je me retrouve à écouter l’autre parler de lui pendant 20min sans pouvoir en placer une.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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