Les coulisses de mon processus créatif.

#51 Ou comment je fais pour créer mon contenu.

Hello 👋

Bienvenue dans cette édition #51 des Persos de Maud ! Ça y est, on a passé la barre des 9000 lecteurs ! On est officiellement 9166 dans cette newsletter. Ouah. J’en reviens pas que vous soyez autant à me lire tous les lundis matins (ou après-midi quand je suis en retard comme aujourd’hui). Merci ❤️.

Sinon, moi, tout va bien. Je suis de retour dans mon train train parisien. Capture d’un moment de “bavardage” avec Nina et Caroline.

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Merci au sponsor de la semaine : Taplio

Si tu me suis depuis un moment, tu dois savoir que je ne suis pas une grande fan d’outils. Team papier/stylo en force.

Pourtant, j’ai fait un tour sur Taplio, et je dois avouer que c’est l’outil que j’aurais aimé avoir quand j’ai commencé sur Linkedin. Tout y est : analyse des statistiques, programmation de posts, inspiration avec une sélection de bons posts (ma feature préférée), CRM, et même une génération de texte par IA.

PS : y’a même un free trial pour ceux qui veulent tester ;)

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Au programme

1. Introduction

2. Consommer beaucoup

3. Écrire beaucoup

4. Bavardages

5. Retraites créatives

6. Déconnexion

7. Rythme

8. Une fois devant l’écran

9. Conclusion

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Introduction

J’ai rédigé cette newsletter pour deux raisons.

Premièrement, on me demande souvent comment je trouve mes idées ou comment j’écris mes newsletters et posts Linkedin. Comme si la magie opérait au moment de m’y mettre.

Je crois que tout se passe avant que j’arrive devant mon écran.

Je n’ai pas de processus créatif structuré. Je n’ai pas de master plan sur Notion avec des cases à cocher et un calendrier éditorial rempli sur les 3 prochains mois.

La réalité est fouillis.

Deuxièmement, j’adore découvrir le processus créatif des créateurs. J’ai regardé tous les documentaires sur Orelsan alors que je n’écoute pas spécialement ses musiques. J’ai adoré voir que JK Rowling faisait des dessins et organigrammes pour visualiser son monde. J’ai adoré voir que Woody Allen remplissait des mini carnets entiers de notes en tout genre.

C’est pour ça que j’ai décidé de vous partager le mien aujourd’hui. Du moins, ce qu’il se passe avant de rédiger, car tout se joue dans ces moments.

Je ne pense pas que ce soit le meilleur, mais c’est celui dans lequel j’ai trouvé une forme d’équilibre.

Prends ce que tu as à prendre et laisse ce qu’il y a à laisser.

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PS : Substack m’a fait comprendre que cet e-mail était un chouilla trop long. Si tu ne le reçois pas en entier, tu peux le retrouver dans les archives en ligne.

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Consommer beaucoup

Je ne pense pas qu’on puisse créer du bon contenu sans consommer du contenu — bon ou mauvais. Chaque contenu a quelque chose à nous apprendre.

Je ne sais pas combien de temps je passe à consommer du contenu par jour. Probablement une fourchette entre 1h et 6h.

Voici une liste (non exhaustive) de mes influences en ce moment :

Youtube : Léna Situations, Squeezie, Amixem, Cyrus North, Casey Neistat, TEDx, Pauline Laigneau.

Linkedin : Thibault Louis, Nina Ramen, Caroline Jurado, Justin Welsh, Ben Meer, Dave Gerhardt, Oussama Amar.

Twitter : Dickie Bush, Sahil Bloom, Naval Ravikant, Dan Koe, Alex Hormozi, Paul Graham, Daniel Vassalo, David Perell, Codie Sanchez, Seth Godin, Simon Sinek.

Instagram : Les Kardashians-Hadid-Bieber, Gabrielle Caunesil, I don’t think I feel, Safia Gourari, thebboost.

Livres : “Steal like an Artist” - Austin Kleon, “Ego is the enemy” - Ryan Holiday, “Atomic Habits” - James Clear, “Quiet” - Susan Cain , “La méthode du Bullet Journal” Ryder Caroll, “L’art de s’en foutre” - Mark Manson, “On writing” - Stephen King.

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Écrire beaucoup

La qualité vient de la quantité.

Depuis le début de l’année, j’écris au moins 30min par jour. Ça peut être des idées de posts, quelques phrases par ci par là, ou même des paragraphes entiers dont je ne sais pas quelle utilisation je ferai. Probablement rien.

Je ne publie pas la majorité de ce que j’écris, parce que c’est naze. Pourtant, c’est nécessaire. Ce sont mes premières pensées, mes réflexions, mes émotions, mes frustrations. C’est de la matière. C’est mon brouillon.

Au delà de l’écriture journalière, je prends beaucoup de notes. J’ai ce que j’appelle un “incubateur d’idées” — en réalité un espace sur Notion — dans lequel j’ai près de 200 idées de contenus qui se baladent.

80% d’entre elles ne verront probablement jamais le jour.

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Bavardages

“Bonne élève, mais attention aux bavardages”.

J’ai une curiosité verticale. Tout ne m’intéresse pas. Mais quand quelque chose pique ma curiosité, je peux passer des heures à explorer le sujet. Oui, je suis ce genre de personne qui ne lâche pas le morceau tant qu’elle n’a pas tiré tous les vers du nez. Insupportable.

Les gens me fascinent. Pourquoi est-ce qu’ils pensent comme ça ? Pourquoi est-ce qu’ils font les choses de cette manière et pas autrement ? Pourquoi ce sujet les fait autant réagir ? Pourquoi pas ? Un coaching, un dîner, un échange sur Whatsapp. Chaque occasion est bonne pour creuser.

Les personnes que je croise dans la vraie vie sont mes meilleurs cobayes. J’observe ce qui taraude. J’écoute ce qui est récurrent. Quand je sens qu’un sujet revient souvent, c’est un signal qu’il y a peut-être quelque chose à faire. Je note.

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Retraites créatives

Je suis casanière et routinière.

Je mange tous les jours la même chose, écoute tous les jours les mêmes musiques, organise mes journées presque toujours de la même manière et regarde les mêmes séries en boucle. J’aime Paris et ma routine.

Mais, dès que je peux, je pars.

Je ne m’arrête pas de travailler. Ça m’arrive de réduire le tempo, mais je n’ai jamais tout arrêté. L’objectif n’est pas de couper. L’objectif est de voir d’autres choses.

J’essaie d’alterner 30 jours à Paris suivis de 10 jours ailleurs.

“Distance and difference are the secret tonic of creativity. When we get home, home is still the same. But something in our mind has changed, and that changes everything.” — Jonah Lehrer.

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Déconnexion

Ceci est nouveau.

Ça a commencé au Portugal avec Caroline Jurado. Le dernier jour, on a décidé de faire une déconnexion digitale pendant 24h. 0 écran. Pas de portable. Pas d’ordinateur. Pas de télévision.

J’ai immédiatement ressenti les bienfaits. Le temps s’arrête, on reconnecte avec soi et son environnement. Les micros pensées s’évadent pour laisser place à des réflexions plus profondes.

Depuis, j’ai décidé de l’inclure dans mon quotidien :

• Au moins une soirée par semaine (à partir de 18h-19h) de déconnectée.

• Un week-end déconnexion par mois.

Ce qui est moins nouveau, c’est de créer hors écran. Depuis quelques mois, je privilégie l’écrit sur papier.

“We don’t know where we get our ideas from. What we do know is that we don’t get them from our laptops.” — John Cleese.

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Rythme

La créativité n’a pas d’heures de bureaux.

Je suis un animal nocturne. Je me couche rarement avant 2h du matin. Je me réveille rarement avant 10h.

L’avantage en tant que solopreneure, c’est qu’on peut adapter son emploi du temps comme on veut. Alors, je l’ai adapté à mon rythme :

• Rien d’obligatoire le matin.

• Calls et admin entre 14h et 16h30.

• Création entre 17h et 19h.

• Puis éventuellement à nouveau entre 23h et 5h du matin.

Je m’organise avec un Bullet Journal. C’est suffisant.

Plus le temps passe, plus je délègue les tâches pour n’avoir que deux choses à faire : créer du contenu et consommer du contenu.

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Une fois devant mon écran

Je ne planifie aucun de mes contenus à l’avance.

Demain, je ferai un post Linkedin à 18h dont je n’ai encore aucune idée du sujet. Je m’y mettrai à 17h, comme tous les mardis.

Quand j’arrive devant mon écran, je n’arrive pas légère. J’ai des heures de contenus dans la tête, des bribes de pensées dans tous les sens, des discussions qui se répètent, des images qui m’ont émue, des mots qui m’ont travaillée. Je ne suis pas légère.

Je commence par fouiller dans mes notes. Je cherche, jusqu’à ce que je trouve une idée qui me plaît. C’est rarement une “idée nouvelle”. C’est souvent une idée que j’ai depuis des mois, sur laquelle j’ai l’esprit clair.

Une fois que c’est choisi, le plan se fait vite :

• Mon opinion est déjà faite.

• Mes sources se sont accumulées depuis des mois.

Je n’ai plus qu’à tout relier et tout structurer.

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Conclusion

Si je devais résumer mon processus créatif, je comparerais ça à une chambre bordélique.

Pendant des mois, j’accumule des objets en tous genres dans une chambre, sans que rien n’ait de cohérence. Un chat doré dans un coin. Une barque en métal au milieu. Un couple de pélicans qui vole au dessus.

Puis, un jour, je range. Et soudain, tout a du sens.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.

Maud

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