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Mes 4 conseils pour écrire une newsletter à laquelle les gens s'abonnent.
#71 Ou comment faire d'une newsletter un vrai levier business.
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #71 des Persos de Maud ! On est désormais 12,485 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci à tous de me lire ❤️.

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Au programme
Introduction
Promesse
Délivrer
Structure
Régularité
Conclusion
Introduction
Tu ne le sais probablement pas, mais Les Persos de Maud n’est pas ma première newsletter. Il y a trois ans, alors que j’essayais vainement de lancer mon projet d’école aux réseaux sociaux, Le Social Hack Club, j’avais aussi créé une newsletter pour faire de l’acquisition client. Je l’avais baptisée La Soucoupe.
La Soucoupe était une newsletter de “veille”, dans laquelle je partageais les contenus que j’avais trouvés particulièrement intéressants, mes découvertes d’outils, des articles d’experts, et surtout, les replays de me webinaires et promotions vers mes masterclass.
En deux ans à envoyer cette newsletter toutes les semaines, j’avais atteint les 2500 abonnés pour quelque chose comme 35-40% de taux d’ouverture (j’avoue que je ne me souviens pas des chiffres exacts), et je ne faisais aucune acquisition client — ou très peu (je ne m’en souviens pas non plus donc ça devait être très anecdotique).
En comparaison, j’ai lancé Les Persos de Maud fin mars 2022. Aujourd’hui, vous êtes plus de 12k à me lire, la newsletter représente 60% de mon acquisition client pour mes coachings, et un revenu supplémentaire entre 1500€ et 2500€ HT grâce aux sponsors.
La différence ? J’ai commencé à prendre ma newsletter vraiment au sérieux. Dans cette édition, je vais te partager mes X conseils pour rédiger de bonnes newsletters.
1/ Promesse
Une newsletter, c’est avant tout une promesse que l’on fait à son lecteur. Aujourd’hui, les gens reçoivent tellement d’emails dans tous les sens, que pour qu’ils décident volontairement de s’abonner à une newsletter — et qu’ils restent — c’est qu’ils y voient un vrai intérêt.
L’intérêt doit être clair dès les premières lignes de présentation de la newsletter. Que va obtenir le lecteur en s’abonnant ?
Prenons l’exemple de la newsletter Mister IA, créée il y a 5 mois à peine, avec déjà +12k abonnés aujourd’hui (oui, on est tous jaloux). Mister IA a pris des créneaux de sponsor dans Les Persos de Maud, et j’ai remarqué que c’était dans les liens les plus cliqués de mon côté. Certes, le sujet est tendance en ce moment, mais parmi toutes les newsletters sur la tech qui sont sorties récemment, Mister IA a su formuler une promesse claire aux lecteurs :
"Les toutes dernières applications et opportunités business dans l'IA. 5 minutes de lecture, tous les mardis et vendredis 🚀 (Rejoins 12 500+ lecteurs)"
Pour qu’une promesse soit claire, il faut que le concept de la newsletter le soit :
Sujet : Quelles seront les grandes thématiques abordées ?
Format : Des analyses, de la veille, des interviews, des articles éducatifs, des essais, des listes ? Long, court ?
Fréquence : À quelle fréquence est-elle publiée ? Quel jour ? Quelle heure ?
Audiences : Qui a un intérêt à lire cette newsletter ?
Ma promesse :
"Toutes les semaines, je décrypte les mécanismes du personal branding pour vous aider à bâtir le vôtre."
La promesse des Cryptos de Caro :
"La Newsletter Française N°1 d'éducation à l'univers crypto."
2/ Délivrer
Une fois que la promesse est faite, c’est déjà 50% du travail accompli. Le lecteur sait pour quoi il a signé et il a des attentes. Maintenant, il faut délivrer la valeur attendue.
Je lis beaucoup que l’objet de l’e-mail fait tout. Je ne suis pas d’accord. De ce que j’observe, mon taux d’ouverture est presque incroyablement stable, peu importe l’objet :
Certes, je ne suis pas mauvaise en construction d’objet. Mais si tout se jouait à ce niveau-là, alors, on devrait remarquer des écarts de performance plus élevés que 3%. Comme le dit Thibault Louis : “statistiquement, le taux d'ouverture d'un email dépend plus de QUI l'envoie plutôt que de l’objet”.
Comment construire une réputation ? En délivrant ce qu’on a promis. Ça peut paraître simple, mais 90% des newsletters que je vois ne répondent pas à ce critère. En revanche, 100% de celles qui cartonnent y répondent.
Ce n’est pas une question de temps passé à rédiger. C’est une question d’intensité dans l’information. Si tu as promis de faire de la veille pointue sur la mode, ne me donne pas ce que je peux trouver dans le Vogue ou ID. Si tu as promis de m’apprendre le SEO, ne me fais pas des newsletters compliquées qui donnent à peine deux clés de compréhension. Si tu as promis de m’aider à faire grossir mon business, ne me donne pas trois informations que je ne peux comprendre que si je prends ton accompagnement.
Les gens ne sont pas bêtes. Ils voient bien les mailles du filet. Si tu veux qu’ils restent abonnés, il faut délivrer avec générosité.
3/ Structure
Si tu as un match entre ta promesse et le contenu délivré, tu as déjà fait 70% du job. À partir de là, mon troisième conseil est de se concentrer sur la structure. J’ai accompagné pas mal de clients à la rédaction de newsletters, et, comme pour les posts sur les réseaux sociaux, l’erreur la plus fréquente est de partir dans tous les sens.
Pense à ton lecteur. Quand il ouvre ton e-mail, il doit savoir rapidement ce qu’il va obtenir et pourquoi il devrait consacrer 3, 5, 10, 15 minutes de son temps à te lire alors qu’il est en train de se battre dans la cuisine avec trois gamins, dont l’un veut une Cracotte avec du beurre, l’autre sans, et le troisième avec du miel d’un côté et du Nutella de l’autre.
Facilite lui la tâche. Voici ce que je conseille :
Instaure un « démarrage » type.
Par exemple, je commence toujours avec la même phrase, puis une photo, puis mes liens, et enfin le sommaire de l’édition.
Introduis ton sujet.
Très rapidement, le lecteur doit comprendre où tu l’emmènes dans cette newsletter. Cela peut se faire comme moi grâce à un sommaire, ou alors dans une introduction un peu étoffée.
Fais attention à tes titres.
Les gens ont souvent une lecture en Z. Ils commencent par lire les grands titres, puis, si ça les intéresse, ils creusent à l’intérieur. Si tes titres sont trop abstraits, tu réduis les chances qu’ils lisent.
4/ Régularité
Entre la promesse, la valeur délivrée et la structure, on est à 80% du travail effectué. Le plus important maintenant, c’est de tenir le rythme sur le long terme.
Les gens s’abonnent à une newsletter comme à un magazine. Certains liront y’a newsletter en retard, et d’autres, attendront la prochaine édition de pied ferme.
Dans mon cas par exemple, j’ai fixé la publication de ma newsletter tous les lundis à 9h. Les jours où je suis en retard (comme aujourd’hui. Mais pour ma défense, je suis dans la montagne et mon mac vient de me planter alors que je voulais sagement finir la rédaction dans le train. Scheisse nein), il m’arrive régulièrement de recevoir des messages de lecteurs qui me disent guetter leur boîte mail dans l’attente de l’édition. la régularité créer une routine qui crée de l’attente.
Le manque de régularité est probablement le piège dans lequel l’écrasante majorité des créateurs tombent. On se lance plein d’entrain, puis, face aux manques de résultats, on se démotive. Je ne vais pas te le cacher, la création d’une newsletter prend beaucoup de temps et met encore plus de temps avant de porter ses fruits. Il faut s’accrocher.
Voici quelques conseils pour t’aider à garder le rythme contre vents et marrés :
L’espace de travail
Quand on attend un enfant, on prépare sa chambre. Ça s’appelle du nesting et c’est un moyen d’accorder de l’espace physique et mental au nouvel arrivant. Pour un projet, c’est la même chose. Il faut lui accorder un espace pour lui donner de l’importance et le temps dont il a besoin.
Cherche du feedback
Au début, le plus difficile, c’est d’avoir l’impression d’écrire dans le vide. Trouves un moyen d’obtenir des réponses de tes lecteurs. Ce n’est pas le nombre qui compte. Si ce que tu écris est très utile pour au moins une personne, tu aura déjà une raison de plus de t’asseoir pendant des heures devant ton ordinateur pour la rédiger.
Les backups
Ceci est ma propre leçon personnelle du jour. Prépare des newsletters d’avance pour les moments où tu sera sans wifi dans la montagne, en rupture amoureuse, en gueule de bois, ou malade comme un chien.
Une fois mais pas deux
Un jour, mon amie et créatrice de contenu Caroline Jurado m’a dit : “c’est pas grave si tu n’envoies pas de newsletter une semaine. Par contre, jamais deux fois de suite. Si tu loupes ton créneau plus de deux fois, tu arrêtera pour toujours”. Ça m’a marqué.
Conclusion
Non, je n’ai pas donné de conseils copywriting dans cette édition sur la newsletter. Car, étonnamment, je ne pense pas qu’un « bon style » fasse une bonne newsletter. Écrire sur internet n’a rien à voir avec l’écriture d’un roman.
Sur internet, les gens n’ont pas le temps et ils cherchent avant tout à ce qu’on leur délivre l’information qu’ils cherchaient rapidement. Écrire une newsletter demande plus d’être un bon marketeur qu’un bon écrivain.
Néanmoins, je te l’accorde, savoir bien écrire reste un atout. Alors, si tu veux t’améliorer, tu peux lire ces éditions :
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
Un grand merci aux entrepreneurs de la communauté qui ont soutenu cette édition :
Ma Slow Boite, qui t'invite à son webinaire pour révolutionner ton image de la zone de confort et en faire l'héroïne de ton business.
Insight par Clément Fromont, la newsletter lue par +2800 personnes qui vulgarise la psychologie pour rendre votre marketing plus persuasif.
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👉 Si tu veux faire partie des prochains sponsors de cette newsletter, tu trouveras toutes les infos en cliquant ici.
Mes 4 conseils pour écrire une newsletter à laquelle les gens s'abonnent.
Bonjour Maud, tu écris une des meilleures (voir la meilleure) newsletter que je reçois. Tu ne nous envoies que du contenu instructif, bien écris - que j'ai plaisir à lire et que je sauvegarde. Les autres envoient toujours une pub pour leur offre, ou alors il faut aller sur leur blog ou voir une vidéo...
J'espère que tu réussiras à garder le rythme car c'est un vrai plaisir (et une attente!) de recevoir ta newsletter !
Très instructif comme d'hab ! J'ai adoré la partie qd tu parles du lecteur qui n'a pas le temps et qui se bat dans sa cuisine avec ses 3 enfants, c'est mon quotidien 😆. Plus sérieusement, qd je te lis, j'ai l'impression de t'entendre à côté de moi et ça fait toute la différence. T'es top, merci !