Tendances Linkedin 2024 : Mes intuitions.
#106 Ou mes conclusions suite à mes observations sur mes posts et ceux de mes clients.
Hello 👋
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Au programme
Les débuts
L’omniprésence du visuel
La montée de la vidéo
Vers la simplicité
Conclusion
Les débuts
Je me suis lancée sur Linkedin il y a quatre ans avec ce post :
À l’époque, il suffisait presque de publier quelque chose d’un peu moins corporate pour faire des vues, tellement peu de personnes osaient publier (tout court), ou publier quelque chose de différent de “fière d’annoncer que je rejoins l’équipe de @superboite. Hâte de cette nouvelle aventure. #lovemyjob.”
Depuis, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, Linkedin compte plus de 28 millions d’utilisateurs, contre 20 millions en 2020 — soit une augmentation de +40%. C’est énorme.
En quatre ans, j’ai vu beaucoup d’évolutions, traversé beaucoup de changements d’algorithme, d’introductions de nouvelles fonctionnalités, et de créateurs apparaître et disparaître. Malgré tout, mes contenus continuent de susciter de l’intérêt et mon audience grandit encore de manière stable.
Cette stabilité, je la dois, je pense, à ma capacité d’analyse, mais aussi au volume de données que j’ingère grâce à mes clients en coaching. Alors, pour cette édition, j’ai décidé de vous partager mes dernières observations, en espérant que cela vous aide à y voir plus clair dans le brouillard d’informations qui circulent.
L’omniprésence du visuel
Il y a quatre ans, aucun post Linkedin n’avait de visuel. C’était texte, texte, et texte. Quand j’ai publié mes premiers posts avec photo, je me rappelle des commentaires salés : “Quel rapport avec la photo ?”, “C’est pas Instagram/Facebook/Tinder ici !”.
Il y a encore un an, mettre un beau visuel avec le post permettait de faire la différence. Aujourd’hui, c’est devenu banal. J’irai même plus loin, je dirai que c’est devenu presque obligatoire.
Je le vois sur mes posts et ceux de mes clients : de toutes évidences, ceux qui ont des visuels performent mieux. Il n’y a qu’à regarder la moyenne de likes sur mes posts depuis le début de l’année :
Ceux avec photo = 877 likes.
Ceux sans photo = 423 likes.
Cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter les posts sans visuels. Je continue de croire qu’il n’y a rien de pire qu’un visuel posé là, sans grand intérêt. Sur un post technique comme celui-ci par exemple, je ne pense pas qu’un visuel aurait dramatiquement changé la performance du post. Attention aussi à ne pas utiliser toujours les mêmes leviers au risque de fatiguer l’audience.
Néanmoins, il est évident qu’il est très difficile de faire abstraction du visuel aujourd’hui. Si tu ne veux pas mettre de photos de toi, il va falloir trouver d’autres techniques, comme par exemple :
Des visuels générés par IA (comme ceux de Fred Raynal par exemple).
Des images prises sur Google ou Pinterest pour tirer le portrait d’une autre personne (comme ceux de Barthélémy Fendt par exemple).
Des photos de textes/dessins/graphiques sur papier (comme ceux de Matt Gray par exemple - ou les miens)
Des infographies chiadées (comme ceux de Jordan Chenevrier par exemple).
Le visuel est devenu tellement banal, que je ne crois plus au simple selfie non plus. Aujourd’hui, les créateurs comme Nina Ramen, Caroline Jurado ou moi-même investissent dans des photographes.
Alors, pour se démarquer, je vois deux solutions :
Soit tu fais mieux : des photos encore plus travaillées, des infographies encore plus chiadées, des images encore plus rares ou des illustrations encore mieux dessinées.
Soit tu fais radicalement différemment. Là, ça veut dire qu’il faut prendre un risque et chercher ce qui ne se fait pas encore aujourd’hui (comme moi quand j’ai introduit la photo à l’époque).
La montée de la vidéo
Jusqu’ici, la vidéo était un format maudit de Linkedin. J’ai vu beaucoup de personnes tenter, mais aucune faire décoller le format.
Mais depuis quelques semaines, je vois de plus en plus de vidéos dans mon fil d’actualité, dont quelques-unes réellement bien marcher (comme par exemple celle-ci de Nina Ramen).
La vidéo, ce n’est pas mon rayon. Je ne vais donc pas te donner de conseils pour bien les monter. En revanche, je peux te partager mes observations :
Celles que j’ai vu décoller sont souvent sur un format vertical, ou carré (plus adaptées à l’usage mobile).
Elles reprennent les codes qui marchent sur les autres plateformes comme Instagram et TikTok : 2 premières secondes très fortes, des sous-titres, des effets pour garder l’attention, une durée courte, un seul message. D’ailleurs, ce sont souvent les mêmes vidéos qui sont aussi utilisées sur les comptes Instagram et TikTok des créateurs.
Ou alors, elles sont extrêmement créatives et travaillées comme un mini-film (comme ce post à +145k likes de Marta Puerto).
Bref, un peu comme pour les visuels, il semblerait qu’on ne peut pas prendre le format vidéo à la légère.
Vers la simplicité
Quand j’ai commencé il y a quatre ans sur la plateforme, honnêtement, on était trois péquenauds à prendre la parole. On connaissait tous les créateurs car ils se comptaient sur les doigts de la main.
Aujourd’hui, je découvre de nouveaux profils tous les jours et je vois beaucoup plus de contenus travaillés dans mon fil d’actualité. L’économie des créateurs sur Linkedin est en plein boom. C’est une bonne et une mauvaise chose.
D’un côté, beaucoup de pratiques se sont démocratisées : le sponsoring, la lead generation, la création de contenu. C’est devenu normal de liker des posts Linkedin, de suivre des “Influenceurs Linkedin”, ou de prendre un rendez-vous avec un expert qu’on aurait trouvé sur la plateforme — comme sur Instagram au final.
De l’autre, les leviers marketing utilisés au début pour gagner en visibilité sont devenus trop vus et revus. Les techniques copywriting basées sur le sensationnel, du genre “L’histoire incroyable de ce mec va vous surprendre”, ou “J’ai eu des résultats monumentaux grâce à cette technique”, ou encore “J’ai réussi à faire ça, et pourtant …”. Et pourtant, rien d’extraordinaire en réalité dans la majorité des cas.
Il y a toujours eu des critiques sous les posts qui tirent sur la corde du sensationnel. Mais, aujourd’hui, je ressens une vraie fatigue des lecteurs, car pour la première fois, même les créateurs disent être fatigués des contenus qu’ils voient sur Linkedin. Rien de très surprenant en réalité. C’est l’évolution classique de tout réseau social.
Mais alors, comment tirer son épingle du jeu ?
Étonnamment, j’observe un regain des posts qui n’empruntent pas complètement les “codes Linkedin”, pour se rapprocher des codes littéraires ou média. Plus sobres. Plus simples. Ce post, par exemple, est un peu différent des grands principes copywriting conseillés :
Il est très très long.
Il y a des gros pâtés de textes.
0 emojis.
Une accroche compacte sur 4 lignes coupées en plein milieu par le “en savoir plus”.
Dans la forme, il se rapproche plus du style littéraire que social média; et ça marche quand même. Le post a fait +1000 likes et 80k impressions. Il y a deux ans, je ne suis pas sûre qu’il aurait fonctionné.
De la même manière, je suis impressionnée par les posts de Julia de Funès, qui, avec une “simple” photo d’un article, fait +7000 likes; ou par l’apparition du compte de Jacques Caen, qui retrace ses mémoires sur Linkedin (quelle idée !). Jamais cela n’aurait marché il y a quatre ans.
Conclusion
On arrive dans une ère, propulsée par l’IA, où tous les posts Linkedin s’uniformisent. Tout le monde utilise les mêmes templates, le même style, les mêmes sujets, les mêmes constructions de phrases, les mêmes visuels.
De plus en plus, je crois que le challenge sera celui trouver la balance entre ce qui marche et ce qui nous différencie. Conserver les bonnes pratiques, tout en cherchant à innover de temps en temps.
En 2024, la barrière à l’entrée pour publier sur Linkedin est beaucoup plus faible. Avec l’IA, la multitude de templates à disposition, les milliers d’exemples en ligne, l’armée de copywriters et ghostwriters, tout le monde peut écrire de bons posts.
Plus que jamais, je pense que ce qui fera la différence, c’est ce que vous avez à dire.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.
Maud
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Merciiiiii Maud, pour tes observations, très pertinentes. 👌😉
HOLA GRACIAS