Hello 👋

Bienvenue dans cette édition #14 des Persos de Maud ! On est désormais 2906 dans cette newsletter (j’attends toujours les 3000 comme Noël). Merci de me lire ❤️.

Sinon, moi, tout va bien. Après une semaine à profiter de l’air frais au Cap Ferret, je suis de retour dans mon four parisien.

Petite news de la semaine : je suis passée sur la chaîne Youtube d’Alexa Sparkks pour parler de comment vendre grâce au personal branding. Tu peux regarder l’interview par ici.

🎉 Grosse nouvelle de la semaine : Je vais publier un livre ! Oui, oui ! Eyrolles m’a contacté il y a quelques mois pour rédiger un livre sur le personal branding. L’idée est de transmettre ma méthode complète pour aider les entrepreneurs et indépendants à bâtir une marque personnelle forte et propulser leur activité.

Aujourd’hui, je cherche à monter une team de 10 personnes pour embarquer dans cette aventure avec moi et co-créer ce livre.

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Au programme

Petit rappel
Les bons objectifs
Jouer avec l’ego
La deadline
Temps mort
La chaîne
Résumé

Petit rappel

En stratégie de contenu, la régularité est la clé de la réussite. Pourtant, la majorité des gens échouent par manque de régularité. Je vois trois raisons pour lesquelles on a du mal à tenir la cadence :

Manque de motivation
Manque de temps
Manque d’idées

Alors, j’ai décidé de dédier trois newsletters sur chacun des blocages avec des solutions. La semaine dernière, j’ai traité le manque d’idées. Si tu ne l’as pas encore lu, je te conseille de d’arrêter ta lecture ici et de commencer par là.

Aujourd’hui, on continue avec le deuxième blocage principal : le manque de motivation.

Les bons objectifs

Très souvent, on a tendance à être un peu trop ambitieux avec soi-même :

“Ouais je vais me mettre à poster tous les jours sur Linkedin”
“J’ai envie de lancer une newsletter hebdomadaire, et un podcast, et aussi un compte Instagram”
“Oui oui, je vise les 10k abonnés sur Tik Tok en un mois”

Le problème avec les objectifs, c’est que dès lors qu’on ne les remplit pas, on est déçu. Et la déception est l’ennemi de la motivation.

Le but du jeu, c’est de se fixer des objectifs réalisables. Ça veut dire :

1 - Quantité > Résultats

Se fixer des objectifs de résultats est assez naturel. J’ai fait l’erreur moi-même. Quand on se lance dans la création de contenu, on cherche souvent à obtenir de la visibilité, et ça se mesure principalement en nombre de followers ou de vues.

Mais les followers ou les vues ne doivent absolument pas être ton objectif quotidien. Ce sont des métriques indispensables pour mesurer le succès ou non de ta stratégie, mais ce sont des métriques beaucoup trop aléatoires. Trop d’éléments externes entrent en jeu.

Or, ta capacité de production, elle, ne dépend que de toi. C’est un objectif sur lequel tu as beaucoup plus de contrôle.

Depuis que j’ai compris ça, je ne fixe que des objectifs liés à ma production :

publier 2 posts Linkedin par semaine
publier 1 newsletter par semaine
publier 1 post Instagram par semaine

2 - Done > Perfect

Quand on se lance, on a tendance à se comparer à ceux qui sont là depuis des millénaires. Ils postent tous les jours, ils ont un podcast, et en plus ils rédigent une newsletter. Alors, on se dit qu’il faut faire pareil. Et on se fixe des objectifs beaucoup trop ambitieux.

Encore une fois, c’est le meilleur moyen de ne pas remplir son objectif et de finir déçu.

On oublie que tous les créateurs ont commencé petit. Par exemple, pendant presque un an, je n’ai fait que publier sur Linkedin. C’est seulement une fois que j’ai senti que Linkedin était bien ancré dans ma routine que j’ai commencé à m’ajouter des difficultés : Youtube, puis newsletter, et maintenant Instagram.

Rome ne s’est pas construit en un jour.

Fixe-toi un objectif que tu es certain(e) de pouvoir réaliser plutôt que de viser la lune au risque de finir par ne rien faire.

Jouer avec l’ego

Il y a quelques semaines, Thibault Louis a fait un post dans lequel il explique qu’il a pour projet de publier un livre.

Ce qui est intéressant, c’est qu’il dit ne pas savoir “s'il sera payant ou gratuit, édité ou auto-édité, en physique ou seulement en numérique”, mais aussi : “je vais le faire et que je m'y engage.”

En bref, on est au stade d’idée, mais il n’a absolument rien commencé.

Cependant, Thibault en parle déjà publiquement et son post a fait presque 800 likes (environ 80k vues).

Cette technique, c’est celle de “l’engagement public”.

Personne n’aime se vautrer publiquement. En général, notre ego essaie toujours de nous protéger de ces situations. Mettre sa fierté en jeu, c’est s’assurer à quasiment 100% de persévérer.

Certes, tout le monde n’a pas une audience de 50k personnes auprès de qui s’engager publiquement. Mais voici quand même ce que tu peux faire à n’importe quelle échelle pour mettre ta fierté en jeu :

1 - En parler à tous le monde

Montre ce que tu fais à tous tes potes et même aux potes de tes potes. Chaque soirée, événement, nouvelle rencontre, est l’occasion de montrer ton travail.

Oui, on risque de te rire un peu au nez au début. Et alors ? Le but n’est pas qu’on t’écoute dès le début. Le but, c’est de continuer jusqu’à ce qu’on t’écoute.

“Je continuerai mes conneries jusqu'à ce qu'ils me prennent au sérieux” — Orelsan.

2 - Trouver un partner in crime

Si tu as le projet de lancer une newsletter, de publier sur Linkedin, de créer une chaine Youtube, ou peu importe, trouve-toi un ami envers qui tu t’engages à le faire. C’est ton partner in crime. Son rôle : te relancer régulièrement pour te demander où tu en es.

Tu peux perdre la motivation de le faire pour toi, mais tu trouveras toujours la motivation de le faire pour lui — juste pour ne pas le décevoir.

3 - Annoncer tes objectifs publiquement

Même si ton audience est toute petite, c’est important d’annoncer tes objectifs. Par exemple, lorsque j’ai lancé ma chaine Youtube, j’ai donné une fréquence à laquelle je comptais publier. Mes premières vidéos n’ont pas fait beaucoup de vues. Mais certaines personnes ont tellement apprécié le concept qu’elles m’ont écrit en message privé pour me demander quand allait sortir le prochain vlog.

C’est cette pression qui me donne envie de continuer.

La deadline

Au début, quand j’ai commencé à poster sur Linkedin, je m’étais fixé un objectif : poster tous les mardis et jeudis avant 11h. Quoiqu’il arrive. Que je sois satisfaite de mon post ou non, à 11h maximum, il fallait que je poste.

Aujourd’hui, c’est pareil avec cette newsletter. Il faut absolument que je l’envoie le lundi matin à 9h quoiqu’il arrive. Alors, même si je repousse la tâche toute la semaine, je me retrouve quand même les dimanches jusqu’à souvent 5h du matin pour l’envoyer 4h plus tard.

La deadline doit être immuable.

Dans “Atomic Habits”, James Clear explique que si on veut ancrer une habitude dans son quotidien, on a plus de chances d’y arriver si on planifie à quel moment de la journée on va la réaliser. C’est exactement ce que j’ai fait avec ma deadline.

Si tu as tendance à procrastiner, la technique de la deadline est parfaite car elle met sous pression. Toute la semaine, tu peux très bien ne pas avoir la motivation, mais à la fin, tu sauras que tu n’as plus le choix.

Temps mort

Ça fait un an et demi que je crée du contenu. Ça fait un an et demi que je poste sur Linkedin deux fois par semaine. Mais la réalité, c’est qu’il y a eu quelques trous dans la raquette. Ça m’est arrivé plus de dix fois de sauter des jours, et une ou deux fois de ne rien publier pendant une semaine.

Et c’est ok.

La création de contenu est très intime et complètement liée à notre humeur. Quand tout va bien dans ma vie, je suis inarrêtable. Mais quand rien ne va, je le sens tout de suite sur mes écrits. J’ai plus de mal à me concentrer, j’ai l’impression que tout ce que j’écris est nul, insipide et sans saveur.

Accepter la coupure

Nous ne sommes pas des machines. C’est normal d’avoir des journées où on a pas le moral, pas l’envie, l’esprit ailleurs, ou simplement pas l’énergie.

Il ne faut pas culpabiliser.

Quand je n’y arrive vraiment pas, je ne force pas. Il n’y a rien de plus contre-productif que de s’acharner sur un contenu en vain.

Publier régulièrement, c’est important, mais moins important que de publier tout court. En se forçant, le risque est de s’épuiser, de sortir un contenu mauvais, et de ne plus jamais retrouver la motivation ensuite.

C’est ok de ne pas publier une fois si ça permet de protéger sa créativité sur le long terme.

Jamais deux fois de suite

En revanche, j’applique la règle du “jamais deux fois de suite”.

C’est ok de ne pas envoyer une newsletter un lundi. Par contre, ce n’est pas ok de ne pas l’envoyer deux lundis de suite.

C’est ok de ne pas publier de posts Linkedin pendant une semaine. Par contre, c’est inenvisageable de ne pas en publier deux semaines de suite.

Si tu arrêtes plus d’une fois, tu arrêteras pour toujours.

Inscrire la création de contenu dans ses habitudes est difficile. En revanche, la lâcher est hyper simple. Chaque fois que tu t’autorises à t’arrêter, tu dédramatises le manque de régularité.

Le backlog

L’autre technique pour survivre aux coups de mous, c’est d’avoir du contenu d’avance.

Honnêtement, je suis extrêmement mauvaise pour ça. Je ne prépare jamais mes contenus à l’avance. Résultat des courses : dès que j’ai une baisse de motivation, je ne publie pas.

Ma solution du moment : produire plus de contenu quand je suis dans une période de motivation intense.

La chaîne

Faire de grandes choses est souvent l’accumulation de petites choses.

Dans son livre “Steal like an Artist”, Austin Kleon suggère de tenir un calendrier de son travail. Commence par évaluer la quantité de contenu que tu veux créer sur l’année. Puis découpe-les en tâches quotidiennes représentées par des cases. Chaque jour, une fois le travail fini, coches la case.

Après plusieurs jours, tu finiras par obtenir une chaine de cases à cocher. Tu verras qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de voir cette chaine, surtout au bout de plusieurs semaines.

Ta prochaine mission : ne jamais casser la chaîne.

Résumé

Fixe des objectifs réalisables.
Communiques tes objectifs publiquement.
Trouves-toi un partner in crime.
Fixe une deadline immuable.
C’est ok de couper.
Mais ne t’arrêtes jamais deux fois de suite.
Créer un backlog.
Créer un calendrier pour obtenir une chaîne.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ❤️.

Maud

PS : si jamais tu es paumé(e) avec ton personal branding, tu peux prendre une heure de coaching avec moi quand tu veux : par ici pour réserver.

Les Persos de Maud

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